Ceux qui travaillent dans le secteur agricole depuis un certain temps savent que les différentes pratiques agricoles nécessitent différents types de solutions d’irrigation. Il existe cependant un système mécanisé qui est tellement adaptable qu’il peut être configuré pour des dizaines de combinaisons de cultures, de climats et de sols. Découvrez comment la technologie d’arroseurs pour pivot central a évolué au fil des ans et pourquoi ce système modulaire est le choix parfait pour les agriculteurs dans le monde entier.

Des débuts modestes 

Les premiers systèmes d’irrigation pour pivot central utilisaient les seuls arroseurs disponibles à l’époque : des arroseurs à impact en laiton à angle haut provenant du secteur de la couverture intégrale. Ces pièces ont été adaptées au système pour pivot central, mais elles ont conservé leur pression de buse élevée de 60 à 70 psi. Bien qu’ils puissent infiltrer efficacement le sol, ils consomment beaucoup trop d’énergie pour constituer un choix économique pour toute exploitation agricole importante. 

Des innovations dans les années 70, 80 et 90

Pour tenter d’améliorer l’efficience, les innovateurs ont fini par réduire l’angle de la trajectoire de l’arroseur pour le pivot central. Bien que cette nouvelle conception ait été bénéfique, la pression est restée relativement élevée. Cette situation est devenue particulièrement problématique dans les années 70 et 80, lorsque les agriculteurs ont commencé à surveiller de plus près leur consommation d’énergie et l’efficience est devenu une priorité. 

Dans les années 70 et 80, des innovateurs ont également joué avec les rampes d’arrosage, qui étaient des tubes en aluminium avec quatre ou cinq arroseurs qui étaient perpendiculairement au pivot central. Bien que cette configuration permette une meilleure infiltration, elle nécessite un entretien considérable, ne résiste pas au vent et n’est pas très économique. 

C’est à cette époque que Nelson Irrigation est entré en scène avec une conception révolutionnaire de l’arrosage par pulvérisation. Notre premier arroseur pour pivot était équipé d’un plateau rainuré fixe (ou déflecteur) qui pouvait être réglé pour contrôler la taille des gouttelettes et la distance de projection. Bien que cette technologie d’arrosage soit en avance sur les autres options de l’époque, elle était surtout efficace en tant que forme d’irrigation d’appoint. 

Entre le milieu et la fin des années 80, Nelson a mis au point un autre modèle révolutionnaire fondé sur la technologie duRotator. Ces dispositifs comportent des plateaux mobiles en plastique avec des rainures décalées. Lorsque le jet de la buse rencontre les rainures, il fait tourner le plateau. Pour maximiser la couverture d’arrosage par l’irrigation et empêcher les plateaux de tourner de manière incontrôlé, les Rotators offrent une résistance sous la forme d’un liquide épais à base de silicone. Nelson utilise cette conception sur les pivots centraux depuis plus de 40 ans, et il n’y a rien d’autre sur le marché qui tienne aussi bien que le Rotator dans des conditions difficiles. Les premiers Rotators avaient une plage de pression de fonctionnement de 20 à 25 psi, mais les progrès réalisés au début des années 2000 ont finalement permis d’obtenir des dispositifs de seulement 15 psi. 

Les Spinners et les Accelerators ont été développés lorsque le besoin de différents types de solutions d’irrigation à des pressions encore plus basses est devenu évident. Un spinner utilise un plateau d’arrosage en mouvement libre pour fonctionner à une pression inférieure à 10 psi. Avec la bonne conception, cela permet d’obtenir les gouttelettes les plus petites et les plus douces, ce qui est idéal pour les cultures en germination sur un sol non protégé. La technologie des pulvérisateurs est toujours d’actualité sur certains marchés.

Les Accelerators sont essentiellement des arroseurs hybrides, avec la fiabilité et la simplicité du Rotator, mais leur vitesse de rotation dépend de la pression et du débit sortant de la buse. Comme les Rotators, ils présentent une bonne uniformité et peuvent lutter contre le vent. Leur principal avantage est leur pression plus faible (descendant jusqu’à 6 psi), ce qui les rend plus économiques. En fait, certains acteurs du secteur appellent simplement les Accelerators « des Rotators basse pression ». 

En 2010, Nelson a lancé l’Orbitor,, qui est à ce jour le premier arroseur hors axe. Sur les produits orbitaux hors axe, le jet frappe le bord du plateau, ce qui le fait osciller d’avant en arrière. L’Orbitor est le seul produit sur le marché à ne pas avoir d’entretoise autour du plateau, ce qui le rend particulièrement efficace dans les applications liées aux eaux usées. Comme sa structure profilée ne l’encombre pas, ses vibrations naturelles peuvent rincer la mousse, les algues et les débris. 

Les arroseurs pour pivot central aujourd’hui 

Des améliorations ont certainement été apportées à la fabrication au fil des ans, mais la technologie d’origine utilisée dans les arroseurs pour pivot central reste la même. Les plus grandes innovations de ces dernières années concernent les plateaux sur mesure. Grâce à différents plateaux, les utilisateurs peuvent adapter l’application précise de chaque arroseur aux conditions du moment. En ce qui concerne les innovations futures, l’objectif ultime a toujours été d’arroser plus loin avec moins de pression. Les leaders du secteur tels que Nelson sont toujours à la recherche de moyens pour obtenir la plus grande portée avec la plus faible pression possible sans sacrifier la capacité à lutter contre le vent ou à créer une gouttelette si grosse qu’elle endommage le sol. 

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